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Tokyo fiancée

Comme vous l'aurez déjà sûrement deviné, Tokyo Fiancée est une adaptation au cinéma du roman " Ni d'Eve ni d'Adam " d'Amélie Nothomb, réalisé par Stefan Liberski, sorti le 4 mars 2015 en salles.

 

Synopsis : La tête pleine de rêves, Amélie, 20 ans, revient dans le Japon de son enfance. Elle propose des cours particuliers de français et rencontre Rinri, son premier et unique élève, un jeune Japonais qui devient bientôt son amant. A travers les surprises, bonheurs et déboires de ce choc culturel drôle et poétique, nous découvrons une Amélie toute en spontanéité et tendresse, qui allie la grâce d'un ikebana à l'espièglerie d'un personnage de manga.

 

Amélie Nothomb étant mon auteure préférée, et sachant que son roman "Ni d'Eve ni d'Adam" a été adapté au cinéma sous le nom de Tokyo Fiancée, cela faisait un bon moment que je mourais d'envie de découvrir ce film. J'ai été très agréablement suprise de l'avoir autant apprécié, car la bande-annonce n'a malheureusement pas réussi à m'emballer. Aussi, il faut dire que j'avais la plus grande des motivations pour découvrir cette oeuvre : lors de ma rencontre avec Amélie Nothomb, le 31 juillet 2015, à Habay, cette-dernière m'avait dit "Regardez Tokyo Fiancée ! Mais ne le regardez pas en Russie, vous avez l'air d'avoir moins de 16 ans." (Rires) Lors de notre rencontre, Amélie, ayant appris que je suis d'origine Biélorusse, m'a fait part du fait que Tokyo Fiancée était bizarrement interdit au moins de 16 ans dans les salles en Russie.

Mais renvenons-en à nos moutons : comment ce film a-t-il réussi à me toucher ?

 

Je trouve l'actrice principale, qui joue le rôle d'Amélie, Pauline Etienne, tout simplement formidable. Elle est si douce, si ouverte, et joue drôlement bien ! C'est vrai que d'une part, Pauline Etienne possède des traits rappelant ceux d'Amélie mais, d'autre part, elle fait également preuve d'un jeu d'actrice fantastique pour s'adapter à la vraie façon d'être d'Amélie Nothomb.

 

Je n 'ai pu m'empêcher de remarquer que les musiques étaient parfaitement choisies pour illustrer les scènes jouées tout en mélodie. À chaque fois, les titres choisis nous transmettent parfaitement les émotions et l'atmosphère des passages de cet oeuvre. On s'y croirait vraiment.


Si je devais décrire ce film avec un seul mot, je choisirais : humain. Humain au niveau du scénario, le jeu des acteurs, l'histoire en elle-même, mais aussi humain dans un sens plus approfondi - celui de la réussite d'Amélie et du réalisateur Stefan Liberski à nous avoir fait découvrir le Japon et le pourquoi du comment de cet amour fort qu'Amélie éprouve pour cet étonnant pays. 

 

Je vous avoue avoir versé une petite larme à la fin. 
Est-ce peut-être parce qu'en tant que très grande admiratrice d'Amélie, en plus d'avoir aimé le film, cela m'avait touché de découvrir enfin pourquoi elle aimait autant le Japon? Peut-être aussi parce que j'ai découvert une partie de sa vie, autrement que lors de ma lecture de "Ni d'Eve ni d'Adam".


C'est peut-être aussi parce que je me suis reconnue dans cette histoire : Amélie est née au Japon, où travaillaient alors ses parents, mais alors qu'elle atteignis l'âge de 5 ans, ensemble, ils retournèrent vivre en Belgique. Dans le film, Amélie a 20 ans, et fait une tentative de retour au Japon, désirant plus que tout être japonaise. À la fin du film, malheureusement, survient une catastrophe naturelle dans la zone japonaise où se trouve Amélie, celle-ci se voyant obligée de retourner en Belgique pour sa sécurité. Cette scène finale, où l'on voit Amélie triste sur le retour vers la Belgique, m'a bouleversée. Tout simplement parce que je suis née et j'ai vécu pendant 8 ans en Biélorussie. Puis, nous sommes venues vivre en Belgique avec ma mère. À l'âge de mes 20 ans également, je suis allée passer 2 mois en Biélorussie, chez mon père, avec le rêve de retrouver mes racines et refaire ma vie là-bas. Mais cette tentative fut un échec. Il faut dire qu'après 12 ans de passés dans un autre pays, le retour "chez soi" est beaucoup plus compliqué. Je n'étais pas prête à encore une fois totalement me ré adapter à un nouveau pays. Je me souviens alors quel déchirement ça avait été de comprendre que ma vie en Biélorussie fait bel et bien partie du passé. Car même si j'aime la Bélgique, une part de moi sera toujours mélancolique et nostalgique vis-à-vis de mon pays d'origine. Je pense alors avoir très bien saisi ce que ressentait Pauline Etienne ( Amélie ) lors du vécu de son retour en Belgique. 
 
Ce film a réussi à me donner envie de relire tous les écrits d'Amélie Nothomb, car peut-être y verrais-je quelque chose maintenant, que je n'aurais pas su voir avant. En prime, j'ai hâte de dégoter ses livres dont le sujet tourne autour du Japon, car le sujet de ceux-ci ne m'ayant pas intéressée avant, je ne les ai malheureusement pas lus, et je les découvrirai désormais avec énorme enthousiasme !

 

Un film formidable, à regarder pour profiter pleinement d'un moment de détente en découvrant le Japon d'une façon originale, à travers les yeux d'Amélie Nothomb.

 

Mon unique regret : J'aurais adoré voir la vraie Fabienne Claire Nothomb dans le rôle d'Amélie.

Tokyo Fiancée

Bande annonce : Tokyo Fiancée ...

Acteurs et scénario ...

Ma critique ...

" Vous avez l'air d'être russe, Mademoiselle ! "

" Je suis Biélorusse. "

" Vous êtes la première Biélorusse que je rencontre ! "

- Amélie Nothomb

Le film en photos ...

Tokio Fiancée

En partenariat avec Mon Petit Éditeur

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