Les critiques littéraires de Tatiana
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Quelques mots pour vous présenter cet ouvrage :
<< Les Paradis du Fou >>, ou les élucubrations d'un type, Lazare Verne, qui vient d'apprendre sa mort prochaine. Gonflé de rage quant à sa condition de défunt imminent à laquelle il n'est pas préparé et qu'il a du mal à accepter, il décide de tout quitter pour aller mourir ailleurs, sur une autre planète, et il va en découvrir plusieurs. Des qui n'existent pas. Des qu'il imagine. Des qui sont bel et bien réelles. Enfin tout ça, tout ce qu'on croît connaître, ce qu'on avait envisagé, ce qu'on avait cru possible, ce qu'on nous avait enseigné et qui se révèle être autrement, au-delà de toute logique humaine, aux confins de l'espace ou juste à portée de nous à l'intérieur de notre propre cerveau.
Quelques mots pour me présenter :
Grand-père poète auprès duquel je découvre très tôt les grands textes en adorant apprendre par coeur les tirades de tous les auteurs classiques.
Mère boulimique de lecture qui met à ma disposition une immense bibliothèque peuplée d'écrits en tous genres, via laquelle je plonge dans la littérature en dévorant tout ce qui passe à ma portée.
1ère tentative d'écriture vers l'âge de 9 ans, certitude à 12 que je deviendrai écrivain plus tard. Consciente à 15 qu'il me faudrait vivre mille expériences d'exception pour pouvoir écrire ce que j'avais l'intention d'écrire. Vie chaotique en accord avec ce choix.
10 ans de travail pour peaufiner un style, comprendre les thèmes récurrents qui me poursuivent, affirmer mon identité narrative.
1er Roman à 29 ans avec l'amère constatation que le chemin sera long.
Aujourd'hui j'en ai 42, je sais qui je suis, d'où je viens et où je vais. J'écris. Adoptant une route sinueuse pleine de combats et de drames, de couleurs et de joies, en marge de ce qui se fait, se dit ou se doit, je continue d'écrire des histoires pseudo-naïves teintées d'ironie noire avec l'inébranlable conviction que l'écriture est ma voie.
L'auteure possède une capacité phénoménale à nous faire ressentir toutes les émotions possibles en à peine deux minutes de lecture ; Muriel Roland Darcourt fait preuve d'une plume honnête, sincère, vraie et spontanée, dotée d'une créativité et une imagination exemplaires. Nous exposant les faits d'une telle façon, que l'on a l'impression de voir l'histoire défiler devant nos yeux.
On ressent vraiment l'atmosphère dans laquelle prospère le personnage principal du roman, Lazare Verne, si bien que nous passons du trop sérieux au trop relâché, du rire à l'angoisse, du bonheur aux larmes et vice versa.
Les événements ne cessent de se succéder, l'auteure ne s'attarde pas sur la description des lieux ou du paysage ( qui n'ont finalement, ici, aucune importance ) qui me sont souvent si pénibles à lire. Muriel Roland Darcourt va droit à l'essentiel, en en disant assez, mais pas de trop. Le juste milieu pour que les lecteurs puissent se sentir " vivre " cette histoire, s'embarquer avec elle.
Dès les premières pages, cet ouvrage a fait partie de ceux que je n'ai pas voulu lâcher sans avoir terminé de le lire, mais j'avoue ne pas avoir été du même avis par la suite, regrettant la présence d'une certaine évolution plus significative dans les évènements. Toutefois, le style d'écriture de Muriel Roland Darcourt est une réelle découverte ; je n'avais jamais rien lu de pareillement écrit. Et j'ai adoré !
Je terminerai par dire que les Paradis du Fou est surtout un livre très philosophique, où l'on peut se permettre de laisser libre cours à notre imagination afin de voyager dans des endroits jusqu'alors inconnus. Une expérience frissonante très intéressante !
Voici quelques photos de lecteurs de Les Paradis du Fous, qui ont été envoyées à Muriel Roland Darcourt et publiées par cette dernière sur sa page Facebook, les lecteurs étant prochainement récompensés par la réception d'un marque-page à l'image de la couverture du livre, envoyé par l'auteure elle-même. Un énorme merci à elle pour cette belle intéraction avec ses lecteurs !